Quand courir et quand marcher ?
Ou plutôt, savoir ralentir pour aller plus vite.
Voilà une question que beaucoup se posent ! Le temps que vous trouviez votre propre rythme, nous vous proposons une solution facile à mettre en place, issue de notre propre expérience. Chez PACE TRAIL EXPÉRIENCE nous utilisons une méthode entièrement basée sur les sensations et là encore il va suffire de vous écouter, tout simplement. Car finalement, il s’agit bien de cela, notre corps nous parle et nous devons l’écouter car il sera toujours de très bons conseils.
Pourquoi est-il si important de savoir parfaitement doser les périodes de marche et de course ?
1/ Pour permettre une très importante économie d’énergie : vous serez alors capable de parcourir bien plus de kilomètres.
2/ Pour garder une capacité de relance : vous serez capable de courir avec plus d’aisance (et plus rapidement), même après une longue côte alors qu’avant vous deviez marcher pour vous remettre de l’effort.
3/ Pour courir en côte : vous pourrez courir en côte légère ou en faux plat montant là où vous deviez marcher avant car votre cardio ne voulait pas redescendre.
Mais comment vraiment savoir si je dois marcher ?
Pour commencer, faites un test sur un parcours vallonné que vous connaissez bien avec une montée qui vous oblige à marcher. Vous commencerez à marcher quelques secondes plus tôt qu’à l’habitude (5 à 10 secondes peuvent parfois suffire). En effet, à la suite d’une section plate (ou d’une descente), un débutant va souvent avoir tendance à courir plus qu’il ne le faudrait dans les premiers mètres de la montée suivante et le cardio monte alors en flèche. En marchant plus tôt, votre cardio sera plus bas et votre montée surement un peu plus rapide ou du moins à un rythme mieux maintenu . Vous aurez ensuite une bien meilleure capacité de relance.
Avec l’habitude, vous passerez de la marche à la course sans y penser.
Mais maintenant comment savoir quand je dois courir et surtout en côte ?
Là encore, il va falloir s’écouter et toujours sur votre parcours de référence vallonné. Lors d’une montée, et lorsque le pourcentage de côte diminue, vous allez parfois ressentir une nette accélération dans votre marche, un peu comme un effet « coup de turbo ». C’est le signe que vous pouvez vous mettre à courir en trottinant tranquillement. Et pour savoir si vous deviez vraiment courir sur cette portion, rien de plus simple : votre effort (ou essoufflement) ne sera pas plus important qu’à la marche (ou quasiment pas). Il ne faut pas hésiter à intervertir marche et course très fréquemment, dès que ce petit « effet turbo » se fait sentir. En répétant cette alternance, vous allez littéralement faire exploser votre moyenne et vous sentir très facile !!!
Plus d’hésitation : résultat garanti !!!
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